13-05-2019 Mont Saint Martin

Nous avions programmé Chalais pour la sortie de ce 13 mai. Les reconnaissances effectuées par Gérard et Marie-hélène ont été frustrantes : peu de flore essayant de s'imposer au milieu des plaques de neige résiduelles.

Et pourqoi pas Mont Saint Martin ? Le site est plus bas en altitude et dispose d'une meilleure exposition. Nous étions quinze à tenter l'aventure, rejoints en fin de matinée par un seizième botaniste.

Avec en main la liste éditée deux ans auparavant, nous avons exploré les talus, forêts et prairies de chaque côté de la route. Presque toutes les espèces rencontrées précédemment ont pu être observées ; la liste a été complétée par d'autres découvertes. Une bonne journée de botanique en somme.

Il faut être prudents pour ne pas piétiner l'herbe des prairies. Nous laissons les sangliers s'acquitter de cette tâche, activité où ils excellent !

Quelle est la meilleure approche et la position la plus commode pour observer et photographier une fleur ?

Neotinea ustulata - Orchis brûlé

Ophrys apifera - Ophrys abeille

Le bec du gynostème est allongé et sinueux. Les pollinies sortent très tôt de leur logement (voir sur la fleur du haut ci-dessus. L'apendice du labelle est replié en arrière. Le labelle trilobé est de petite taille, les lobes latéraux forment de fortes gibosités velues.

Ophrys fuciflora - Ophrys bourdon

Le gynostème est à bec court ou peu allongé. Le labelle assez grand est entier, avec les bords étalés voire un peu relevés. L'appendice est assez grand, aigu, souvent trilobé, orienté vers l'avant, inséré dans une échancrure.